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Moto
La page des taffioles du net

 

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Piste

Un moteur, Deux roues et Trois neurones...

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Combinaison gagnante

Valentino Rossi en 10 dates

16 février 1979
Naissance à Urbino (Marches).

1990
Première victoire.

1993
Débuts avec Cagiva en Sport Production.

1995
Champion d'Europe 125 cm3.

1996
Premier Grand Prix en Malaisie. Première victoire en République tchèque.

1997

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il a un côté maniaque lorsqu'il règle sa machine. Toute une série de gestes qui se mêlent à une superstition hyperdéveloppée. Il suffit d'observer Valentino Rossi quand il s'apprête à asseoir son mètre quatre-vingts sur sa moto. Sa façon de tirer sur ses gants, d'ajuster son casque, de s'accroupir face à la roue arrière pour en vérifier l'axe. «Cela détend ma combinaison.» Même rituel lorsqu'il en descend, qu'il pose le pied droit par terre et passe la jambe gauche par-dessus le réservoir et le carénage. Le nouveau «Uord Ciempion» (World Champion prononcé avec l'accent romagnol) de la catégorie reine, celui que l'Italie attendait depuis dix-neuf ans, est devenu une véritable idole. En six ans de Grand Prix, il a conquis trois titres mondiaux dans les trois catégories différentes, exploit que seuls les mythiques Britanniques Phil Read et Mike Hailwood avaient réussi jusque-là. Avec une régularité déconcertante basée sur la doctrine «un an pour apprendre, un an pour gagner», «Vale» réussit à parvenir au sommet à seulement 22 ans.

A la fois disponible, farfelu et bourré de talent, Rossi, avec ses rouflaquettes, ses cheveux ras décolorés et sa boucle à l'oreille gauche, jouit d'un savoir-faire de star de cinéma pour attirer les foules et redonner du nerf à un sport qui peine à sortir de la confidentialité. Le gamin turbulent du village de Tavullia près de San Marin signe ainsi un succès annoncé, orchestré avec un professionnalisme pointu et une mise en scène où chacun de ses proches a son rôle à jouer. Sa deuxième saison en 500 a été menée avec une parfaite précision. Il est en passe de battre le record des courses remportées dans la saison, détenu jusqu'alors par l'Australien Mick Doohan. Même sa rivalité avec Max Biaggi, qui a atteint son paroxysme au début de l'été lorsque les deux hommes en sont venus aux mains, aura tourné à son avantage.

Car Rossi a effacé Mad Max, le battant à plates coutures sur la piste, mais le dépassant surtout en terme d'image. Les sponsors se l'arrachent comme ils s'étaient appropriés il y a six ans Biaggi, ce Romain jugé trop arrogant en comparaison de la fraîcheur naturelle du jeunot. Les filles aussi ne s'y trompent pas, charmées par son humour surprenant. Mais ce gamin qui, bien avant d'avoir son permis, a rendu chèvre les carabiniers de son petit village à force d'improviser des courses de triporteurs sur les routes sinueuses de la localité, est un véritable caméléon. En fait, il change de surnom et de costume comme de chemise. Après s'être identifié très jeune au Texan Kevin Schwantz, il s'est ensuite surnommé Rossifumi en hommage à Norick Abe, un pilote japonais, autre idole de son enfance qu'il bat désormais régulièrement, puis Valentinik à cause de Diabolik, le héros de bandes dessinées. Cette année, il s'est inventé un autre surnom: c'est «The Doctor» qui orne en lettres colorées sa combinaison et son carénage. «Je n'ai rien d'un toubib, rétorque-t-il. C'est juste parce qu'à Tavullia tous les Rossi qui figurent dans l'annuaire téléphonique possèdent la mention Dottore devant leur nom. Je me suis juste dit: pourquoi pas moi!» Il a également bâti sa réputation sur une panoplie de costumes et de mises en scène à chacune de ses victoires. Robin des Bois à Donington, près de Sherwood, une poupée gonflable déguisée et rebaptisée Claudia Skiffer en réponse au soi-disant flirt de Biaggi avec Naomi Campbell. «Je me suis fait plus discret maintenant, concède-t-il. D'une part, la 500 c'est plus sérieux. D'autre part, tout cela est souvent mal interprété. Je ne veux pas paraître arrogant vis-à-vis de mes adversaires.»

Rossi serait presque devenu sage. Ou moins fou. Dans le milieu, on guette ses frasques, toujours inattendues et réalisées de concert avec son fan-club dont le noyau dur, constitué de ses amis d'enfance de Tavullia, est présent à chacune de ses courses, voyage sponsorisé par le pilote. «C'est ma façon à moi de garder le contact avec la réalité. Je sais que j'ai de l'argent, que je peux m'acheter presque ce que je veux. Mais je sais aussi que ces gars-là travaillent d'arrache-pied pour s'en sortir. Qu'ils gagnent leur vie à la sueur de leur front depuis déjà longtemps. Et puis c'est tellement facile d'oublier d'où on vient. Je n'en ai pas envie.» Pourtant Valentino a choisi cette saison de quitter Tavullia pour Londres. «C'est un peu plus grand mais je suis aussi tranquille qu'à Tavullia», plaisante-t-il. Une façon aussi d'éviter le fisc. A son arrivée en 500 il y a deux ans, il avait refusé le contrat de 5 millions de dollars que lui proposait Aprilia. «C'était bien plus que mes amis ne gagneront jamais dans toute leur vie», reconnaissait-il alors. Le voilà maintenant à la tête d'une fortune: depuis ses débuts en championnat du monde en 1996, ses contrats sont passés de 200 000 francs à 50 millions de francs annuels.

Dans son ombre, Graziano, le père-pilote qui vécut ses années de gloire à la fin des années 70, est tout aussi loufoque avec sa tresse de quarante centimètres (qu'il a coupée après la victoire du fiston en Australie) et sa cravate sur son tee-shirt. A l'époque, lui aussi dénotait dans le milieu avec son casque multicolore et sa Fiat 600 Multipla décorée en mappemonde. Valentino aura hérité de son côté facétieux, habitué à sauter sur les genoux d'anciens pilotes comme Loris Reggiani, ou à admirer Loris Capirossi, son adversaire actuel. Papa est là, à chaque course où il peut se rendre en voiture (il a peur de l'avion), mais il reste près de ses sous. C'est dans sa BMW qu'il a installé sa chambre à coucher. En revanche, Stefania, la mère, a rompu avec le monde de la moto depuis la séparation du couple il y a sept ans. C'est pourtant elle qui se trouvait à Philip Island pour le couronnement mi-octobre, son premier Grand Prix. «Elle est venue me voir dans le box, avoue Valentino. Mais elle a préféré regarder la course à la télé.» Et Stefania, géomètre à la mairie, n'en revient pas. «J'aurais préféré qu'il aille à l'école, qu'il obtienne un diplôme, avoue-t-elle. Mais je vois qu'il a mûri quand même.» Après le divorce, la jeune femme s'était retrouvée dans une HLM, jusqu'à ce que le fils lui fasse construire une villa. Elle y habite maintenant avec le petit Luca, le demi-frère. Le père, lui, habite toujours la grande bâtisse ocre sur la colline voisine. Celle des trésors de jeunesse de Valentino.

Mais celui que tout le paddock surnomme le «phénomène» est en quête d'autres horizons. A l'aube d'une nouvelle saison où la donne risque de changer avec l'arrivée des motos quatre temps, Valentino Rossi a déjà tout étudié. L'an prochain, il s'est d'ores et déjà organisé pour conserver avec sa couleur jaune le numéro 46, celui qu'il avait repéré sur la moto d'un pilote inconnu japonais à Suzuka et qu'il a adopté lorsqu'il courait sur les minimotos. «C'est un peu comme une marque maintenant. Pas question de porter le numéro un.» Ce numéro-là, il l'a attribué à son bouledogue, Guido, représenté sur sa moto par un dessin situé à l'emplacement du passager. «Depuis qu'il court avec moi, le championnat du monde a tourné en ma faveur.».

 

Une petite Vidéo Multimarque tordante (montez le son et cliquez sur l'image suivant la vitesse de votre connection ça peut prendre en quelques secondes et 5Minutes à charger) :

 

 

 

Il est difficile d'expliquer les sensations ressenties à moto, c'est le sport mécanique qui à mon sens se rapproche le plus des sports de glisse, on se sent vulnérable comme en funboard, avec les sensations de vitesse du ski et la rugosité du bitume com'en skate :ppp

 

C'est aussi et surtout un mode de vie un peu particulier qui tend à disparaître, avec de vieilles valeurs ringardes comme l'entraide, l'amitié désintéressée, où nous nous retrouvons tous sur un plan d'égalité quelques soient nos activités professionnelles et nos relations sociales.

 

Sur cette section vous trouverez quelques photos de machines d'amis sans oublier les indispensables couillonades relatives à la moto et une révision du code de la route telle qu'elles traînent sur le net, ainsi que quelques bricoles annexes...

 

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  Dernière modification : 25 juillet 2002